l’Uptown
Quartier Caulaincourt, l’Uptown dégote un coin de campagne plus que charmant avec terrasse sous parasol et lierre grimpant séduisant tous les passants. Aux manettes, l’équipe de Chez Joséphine (place du Marché Sainte-Catherine) emmenée par Thomas Roblet, gratte l’ancien décor, laisse parler les briques et pose une dizaine de tables épatantes, anciennes machines à coudre certes rustiques, où diner à deux ou en bande. Dans sa micro-cuisine, Fabrizio Guérrini – ex du restaurant Agapé – la joue bistronomie et opte pour un menu exclusivement à partager. Après l’apéritif au Spritz kiwi, défilé d’assiettes créatives au dressage gourmand avec en favoris : l’excellent risotto mentholé courgettes et parmesan, l’huître chaude sur poireaux et son granité ultra iodé, la pintade caramélisée et sa poêlée de trompettes remportant elle tous les suffrages. La carte des desserts fait moins bien, seul le dôme chocolat et châtaigne sur lit de spéculoos croustillant sortant vraiment du lot. La carte des vins étrangers – dont un syrien minéral divin – et l’esprit bon vivant de l’assemblée font revenir illico.
- 18, rue Francoeur, 18e.
- Du lundi au vendredi de 17h à 2h, le samedi et dimanche de 10h30 à 2h.
- Ticket moyen : 35-40€.
Koko / Cache-cache
Meilleure révélation du Canal de l’Ourcq : le japonais Koko. Bien que doté d’une des pires vues du coin – direct face au mur du MK2 à qui nous suggérons l’appel d’urgence à quelques street-artistes – ce resto revendiqué bistrot cache une cuisine bien sous tous rapports et une terrasse bistrot en partie abritée. Principe de la maison : mixer dans un décor flamboyant, entre poissons volants et chaises fluo, une carte de tapas japonais chauds et froids avec edamame, tofu frais à la sauce soja, très bons gyozas ou tempura de crevettes. Outre le réussi Spritz au Yuzu et le verre de saké pour commencer, la dinette peut se compléter de sushis et sashimis frais, parfaitement bien roulés en yellowtail, à l’anguille ou au saumon snacké, de chirashi, bo bun et de classiques français revisités (pavé de saumon mariné au chiso, tartare gingembre…). Dessert obligatoire avec crème brûlée thé vert ou mochi glacé. Outre le service patient et sympathique tout le temps, la douloureuse reste très honnête.
- 14 quai de la Loire, 19e.
- Du mardi au dimanche midi et soir.
- Ticket moyen : 25€.
Vapiano / Sur les pavés
Seconde adresse à Paris pour cette chaîne de restaurants déjà présente dans 170 villes. Bon point pour la terrasse d’une dizaine de place sur les rues pavées de Bercy Village, et l’esprit zen en prime avec pots de basilic et romarin à toutes les tables, olivier multi-centenaire et mur végétal. Sorte de cafétéria haut de gamme, Vapiano vous délivre une carte à faire passer à chaque stand où vous picorez et vous file, comme aux States, un bipper quand votre plat est prêt. Au menu : pizzas, pâtes faites maison, salades généreuses et charcuterie tranchée sous vos yeux. Au total 1300 m² d’espace, un rez-de-chaussée avec espace enfants à optimiser, pour un déjeuner express honnête.
- Bercy Village 60-62 Cour Saint-Emilion, 12e.
- Du lundi au dimanche de 11h à minuit.
- Ticket moyen : 15-20€.
Mamma Primi / Ambiance végétale
Emplacement idéal pour le nouveau restaurant Mamma, troisième du genre après East (rue du Faubourg Saint-Antoine) et Ober (boulevard Richard Lenoir), occupant avec sa terrasse d’une trentaine de places l’angle de la rue des Dames et de la rue Boursault. La palme au décor, végétalisé, garni d’oliviers, d’un grand comptoir tout en marbre, meublé de banquettes en cuir bleutées et agrémenté d’une vaisselle colorée, de vases et céramiques chinés dans les petits villages de Calabre. Vue l’ambiance à l’inauguration début septembre, le restaurant devrait voir débouler les foules, la carte de Mamma Primi mettant l’accent sur les Primi Piatti. Comprendre des pâtes fraîches, faites à la main sur place et déclinant tortellinis, cappelletti ou gnochi à faire suivre des fameuses pizzas sorties du four. En cas d’attente, la maison fait aussi bar, spécialité Gin et tonic made in Italie.
- 71, rue des Dames, 17e.
- Du lundi au dimanche, midi et soir.
- Ticket moyen : 30€.
Café Pignon / Paris je t’aime
Double terrasse pour ce nouveau café-bar posté à l’angle de la rue Brochant et de la rue Truffaut. Parigot dans le genre, chiné comme il faut – tables rondes, chaises bistrot, lustres métallo – avec sur le comptoir une Tomaga écrue sexy coupant le bon jambon, Pignon tient bon son nom, le clin d’œil au Dîner de cons (François Pignon et Pierre Brochant) annonçant la couleur joyeuse. Café de quartier le jour, on y passe au petit déjeuner pour sa formule efficace à base de granola au chocolat, amandes et noisettes, jus parfaitement pressé et gâteau au yaourt envoyant au paradis. En prime, le sourire de la patronne Aude pour lancer sa journée. La suite se passe au déjeuner. Simple, rapide, bien exécuté, déclinant tartine, tartare, salades, terrines, l’ensemble calibré pour les futurs locataires du Palais de Justice ou la pause bébé. A l’apéro et jusque tard le soir, Pignon devient bar, la maison servant un choix de vins extra, des huîtres et tapas pour accompagner, musique et baby-foot jusque 22h30 pour amuser.
- 9, rue Brochant, 17e.
- Du mardi au samedi de 9h30 à 2h, le dimanche de 9h30 à 15h.
- Ticket moyen : 20€.
25 Degrés Est / Piano sous les étoiles
Spot des grosses chaleurs, de la salsa certains soir, la terrasse (une partie sous le soleil et l’autre à l’ombre de parasols) du 25 Degrés Est adoucit désormais les nuits de la Place Stalingrad avec les airs de pianistes confirmés jouant dès que le temps est clément. Et d’une vague romantique, parfois pop, reggae ou classique envelopper la place et son canal, le 25 Degrés a trouvé l’idée du siècle. Passer à la Buvette pour les Heures Joyeuses à horaires larges – entre 15h et 19h – la pinte s’achetant 3,50 euros. Autre option au restaurant d’en bas, où la salade grecque se mange très bien face aux fontaines joyeuses.
- 10 Place de la Bataille Stalingrad, 19e.
- Du lundi au dimanche de 10h à minuit.
- Ticket moyen : 20€.