Un petit coup de gueule, pour changer, pas très original mais sur un sujet qui ne cesse de m’agacer. Je suis toujours et désespérément à la recherche d’un coiffeur parisien à prix correct.
Rien de très fantaisiste dans ma routine capillaire : je fais un balayage pour entretenir mon blond, je les coupe de temps en temps. Et c’est un sacré budget. J’avais trouvé une coiffeuse très bien dans le neuvième, j’avais fait un billet ici pour vous en parler – billet que j’ai, depuis, passé hors-ligne. Pourquoi ? Parce qu’au fil des visites, j’ai été déçue, le tarif grimpait et la prestation devenait de plus en plus expéditive. Bref, je ne voulais pas vous conseiller un coiffeur que je n’appréciais plus, et j’ai du me résoudre à en chercher un autre.
Par confort, j’ai pris rendez-vous chez Camille Albane. Parce que je sais qu’ils sont spécialisés dans le blond, que j’y suis déjà allée quelques fois, et qu’il y en a un près de chez moi. J’y suis d’abord allée une fois en mai, juste pour faire un balayage. Malgré un accueil assez froid, j’étais très contente du résultat, ce qui m’a aidé à avaler la note salée – 120 euros, quand même. Mais malheureusement, c’est un prix assez courant pour un balayage sur cheveux long.
Puis j’y suis retournée ce mois-ci, pour refaire mes mèches et une petite coupe de “rafraichissement”, comme on dit. Après deux bonnes heures de pose de la couleur et d’attente sous le casque chauffant (mais bon, c’est le jeu ma pauvre Lucette), on passe au bac et à la question qui fâche “On leur fait un soin ?”. Je ne sais pas vous, mais moi j’ai renoncé depuis quelques années à dire “non merci”. Lorsque je le fais (quelle que soit l’enseigne), j’ai le droit à un désagréable sermon sur l’importance de faire des soins à la maison (ben non voyons, je les lave à l’eau et au vinaigre), sur le fait que mes cheveux sont secs, indémélables… donc depuis, je dis oui, et tant pis si ça fait grimper la note.
Bref, cette fois ci, j’ai dit comme d’habitude “Ok pour le soin”. Quelques minutes plus tard, la coiffeuse revient me voir pour me dire : “On leur fait un soin chauffant ? C’est une technologie qui va permettre de les nourrir en profondeur”. Oui parce que le soin à 15 balles, c’est juste en surface, hein. Je demande poliment si c’est le même prix. Elle me répond “non, c’est 42 euros”. Gloups. Je m’en suis donc tenue au soin classique, non sans avoir bien halluciné, toutes les techniques sont bonnes pour faire grimper la note.
On est ensuite passées à la coupe : j’ai demandé à couper uniquement les pointes. J’ai donc eu quelque chose de très simple, comme je l’avais demandé. Côté couleur ça m’a moins plu que la dernière fois, les mèches étaient plus contrastées, moins fines. Mais globalement, j’étais contente. Et vint le moment de passer à la caisse… où l’on m’annonce que je dois m’acquitter de la coquette somme de 209 euros. 209 euros ??? Sérieusement ?
Passé l’effet de surprise, je demande le détail, pour comprendre comment j’en suis arrivée là. Il y a le prix du balayage, celui du “vernis” apparemment obligatoire avec le balayage, le fameux soin à 15 euros, la coupe à 70 euros alors qu’on m’a seulement coupé les pointes, et le sur-coût pour cheveux longs d’une vingtaine d’euros (ben voyons). Cerise sur cette grosse blague, la coiffeuse me demande si je veux la carte fidélité. Non merci, ça ira.
Voilà comment je suis sortie avec l’impression de m’être faite arnaquer. C’est très désagréable. Ironie de l’histoire, j’ai décidé que la prochaine fois, j’irais chez… Camille Albane. Hein ??? Et oui, mais j’irai du côté du centre de formation, là où l’on s’occupe super bien des clients, et où pour une quinzaine d’euros on repart avec une couleur canon et une super coupe. La seule contrainte, c’est qu’il faut y aller en semaine. J’y allais tout le temps lorsque j’étais étudiante, et j’ai longtemps résisté à poser une RTT pour y retourner, mais cette dernière visite à 209 euros m’a fait changer d’avis.
Et vous, comment faites-vous pour aller chez le coiffeur sans devoir vendre un rein ?