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Paris

LES 10 ŒUVRES D’ART PUBLIQUES A NE PAS MANQUER A PARIS

En partenariat avec Artsper

20/07/2015

 

Paul Bury est un artiste belge qui a adhéré au mouvement du surréalisme dans les années 1940, avant de se tourner vers l’art cinétique après sa rencontre avec Calder et Duchamp. C’est en 1985 que Sphérades, une fontaine horizontale à boules métalliques mobiles fut placée sur le parvis de la cour d’Orléans. L’eau y tient un rôle majeur, actionnant – lorsque le dispositif fonctionne – fontaines en boules, tuyaux, coupelles ou triangles qui se remplissent lentement et finissent par basculer sous son poids. Chaque élément reprend sa place afin de répéter le même mouvement.

2. Les Deux plateaux de Daniel Buren – Palais Royal

 

Daniel Buren est un artiste et sculpteur français dont la marque de fabrique est l’utilisation de rayures bicolores pour toutes ses œuvres. Réalisée en 1986 à quelques mètres de l’œuvre de Paul Bury, Les Deux plateaux ou plus communément appelées « Les colonnes de Buren » est une oeuvre composée de 260 colonnes rayées en noir et blanc qui évoquent pour les uns des ruines romaines version moderne ou un damier géant pour les autres. Accompagné à l’origine d’un dispositif d’écoulement d’eau en sous-sol, l’ensemble crée une atmosphère de sérénité inattendue dans ce quartier touristique du centre de Paris.

3. La Bicyclette ensevelie, de Claes Oldenburg- Parc de La Villette

 

Claes Oldenburg est un sculpteur pop art américano-suédois principalement connu pour ses installations monumentales répliquant des objets du quotidien à des échelles gigantesques. La Bicyclette Ensevelie a été installée dans le parc de la Villette en novembre 1990, à la suite d’une commande public. Il s’agit de quatre fragments d’un immense vélo (la roue avant, un morceau de guidon, la selle et une pédale) partiellement ensevelis sous terre. Les dimensions sont telles qu’il est tout à fait possible de passer entre la selle et la sonnette sans se rendre compte de l’œuvre dans son intégralité. Critique de la société de consommation ou simple érection d’un objet banal en œuvre d’art à part entière ? Au spectateur de choisir et de se balader dans ce décor de géants.

4. Le Bal costumé de Jean Dubuffet – Terrasse de Jeu de Paume, Jardin des Tuileries

 

Artiste majeur du XXème siècle, Jean Dubuffet prône un art libre de préoccupations intellectuelles, primitif, essentiel, candide. Cette sculpture singulière de 4 mètres de hauteur, réalisée en 1998 appartient au cycle de l’Hourloupe (1962-1974) dont les origines tiennent de l’anecdote amusante puisque l’œuvre émerge d’une série de dessins réalisés de manière automatique.

5. Consigne à vie d’Arman  parvis de la gare Saint-Lazare

 

Fondateur du nouveau réalisme, Arman s’intéresse au statut de l’objet au sein de la société de consommation. Installée depuis 1985 sur la cour de Rome de la Gare Saint-Lazare, Consigne à vie va de pair avec L’Heure de tous. Les deux oeuvres élaborent autour des thèmes du voyage et du temps. Consigne à vie représente une accumulation de valises soudées en bronze de 5 mètres de hauteur. Le choix de l’objet, des valises sur le parvis d’une gare, n’est pas anodin : Arman joue ici sur les notions de transitoires et de permanent. Le titre lui-même est un paradoxe puisque ce que l’on met en consigne est fait pour être récupéré. De la même manière, le choix du matériau rend durable un objet au départ périssable.

6. L’Heure de tous d’Arman – parvis de la gare Saint-Lazare

 

Cette seconde sculpture représente à nouveau un assemblage, ici d’horloges, soudées les unes aux autres. A nouveau, l’objet est choisi en fonction du lieu : l’horloge dans une gare marque les heures d’attente entre les trains, les heures de départ et d’arrivée. C’est l’heure universelle mais également les temporalités de chacun – les horloges sont toutes distinctes et indiquent chacune des heures différentes. Une œuvre qui joue elle aussi sur un paradoxe.

7. Le Centaure de César Baldaccini – Place Michèle Debré

 

César Baldaccini est un sculpteur français appartenant également au mouvement du nouveau réalisme, aux coté de d’Arman, Jean Tinguely ou encore Yves Klein. Erigée sur la place Michel Debré en 1985, cette sculpture revisite le thème antique du centaure, créature mythologique mi-homme mi-bête, ici représentée tout en lignes claires et ruptures, en hommage à Pablo Picasso.

8. Le pot doré, de Jean-Pierre Raynaud – Terrasse du Centre George Pompidou

 

Jean-Pierre Raynaud est un artiste français connu pour son utilisation récurrente du carrelage. Créé en 1985 pour le parc de la Fondation Cartier, Le Pot doré, a orné alternativement le parvis et la terrasse du Centre Pompidou depuis le 20e anniversaire de l’ouverture du musée. Le pot est un objet particulièrement signifiant pour l’artiste qui l’a représenté à de multiples reprises dans ses œuvres : il évoque la germination, la vie, l’essence même de la nature. Ses dimensions monumentales lui confèrent ici une portée presque mystique.

9. Confidence, Daniel Dezeuze  Jardin des Tuileries

 

Daniel Dezeuze est un artiste français fondateur du mouvement Support-Surface et dont l’œuvre traite principalement des notions de vide et d’espace. Confidence est constitué d’un ensemble de bambous moulés en bronze, et soudés les uns aux autres en forme de « S ». Les plus hauts font 3m et chaque bambou suivant est plus petit que le précédent de 10 cm. L’ensemble forme une sorte de double flûte de Pan incurvée avec au centre, deux bancs permettant à deux personnes de s’asseoir en sens opposé. Un endroit idéal pour se faire des confidences comme le titre le suggère.

 

Giuseppe Penone est un artiste italien membre du mouvement de l’arte povera prônant le retour de l’art à l’essentiel. Son œuvre, entre élégance et simplicité, s’articule autour du rapport entre l’Homme et la Nature. Méditation romantique sur la fragilité des choses, L’arbre des voyelles, est une sculpture de bronze de 30m de long représentant un arbre déraciné. Parfaitement intégré dans l’environnement naturel, l’arbre semble comme arraché par le vent après une violente tempête, cependant au contraire du chêne d’après lequel il a été moulé, celui-ci est appelé à traverser les âges.

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