magazine-paris-berlin.com
Image default
Paris

Des clubs pour tous à Paris

  • On vous en a parlé la semaine dernière, on vous résume le concept ici : un club, tendance techno/house, à l’entrée gratuite. Depuis, on a récupéré les tarifs du bar : la pinte de bière blonde s’affiche à 8 euros, comme les long drinks alcoolisés. Situé à deux pas de la Gare du Nord, le Prism pourrait bien devenir le spot préféré des étudiants anglais, d’autant que sa programmation ira piocher parmi les DJ’s résidents des clubs installés dans le triangle Londres-Paris-Berlin.

    5 rue de Dunkerque, M° Gare du Nord. À venir : SWAM:THING (Renate/Berlin) le 9 décembre

    Le Showcase

    Le club situé sous le pont Alexandre III, donc au niveau de la Seine, a beaucoup souffert avec les inondations du mois de juin dans la capitale. L’eau montait jusqu’aux genoux sur la piste de danse et tout le matériel a dû être remplacé. Vidé de son eau et remis à neuf, le Showcase a rouvert mi-octobre et a pu présenter sa nouvelle ligne éditoriale, avec une programmation assurée par Live Nation, l’un des plus importants producteurs de concerts du monde. Le club fait davantage de place aux musiques urbaines, et notamment à la bass music (drum’n’bass, dubstep, trap, grime…) et aux sonorités hip hop. Une bonne nouvelle pour la diversité musicale.

    Sous le pont Alexandre III, M° Champs-Elysées-Clémenceau À venir : TroyBoi et Snavs le 25 novembre

    Le Supersonic

    Bâti sur les cendres de l’OPA, le Supersonic espère garder l’âme de son prédécesseur, véritable repère du quartier de Bastille, tout en en modernisant la direction artistique. Dans une salle réaménagée (le bar et la scène ont joué aux chaises musicales) et insonorisée, l’équipe du Supersonic prend le contre-pied de la vague électronique et parie sur le retour du hip hop et ses dérivés, future beats, R&B, footwork, grime, qui auront droit de cité tous les vendredis. L’audace a toutefois ses limites, puisque le samedi accueillera des DJ’s tendance techno/house, mais qui ne taperont pas trop fort du pied.

    9 rue Biscornet M° Bastille . À venir : TRVSN Party #1, avec Gracy Hopkins le 18 novembre

    Le Bataclan

    Un an quasiment jour pour jour après les attentats de Paris, le Bataclan a rouvert ses portes, avec un concert de Sting le 12 novembre. Etape incontournable pour nombre d’artistes internationaux, la salle du boulevard Voltaire doit accueillir par la suite le trublion anglais Pete Doherty et la star sénégalaise Youssou N’Dour. Mais il ne faut pas oublier que le Bataclan, c’était aussi des soirées clubbing, puisque la salle bénéficie de l’autorisation de nuit. Comme un symbole, c’est le parrain de la techno française, Laurent Garnier, qui relancera la musique électronique au Bataclan, le 24 novembre.

    50 boulevard Voltaire M° Oberkampf. À venir : Laurent Garnier et Arnaud Rebotini le 24 novembre

    Le Salò

    Après le Social Club, fermé au printemps dernier, et le court intérim du Cats & Dogs, voici le Salò. Le spot de la rue Montmartre ne sera pas resté longtemps inanimé. L’activité reprend autour d’un concept de “clubbing artistique” : il y aura toujours des DJ’s, mais aussi du cinéma, des expositions, des concerts, des installations, avec une programmation assurée par Coralie Gauthier et Dactylo, responsable des soirées Possession ou Flash Cocotte. Chaque semaine, un invité aura carte blanche pour réaliser le design sonore et visuel du club. Le premier à tenter l’expérience était le réalisateur Abel Ferrara, auquel ont succédé le photographe Antoine d’Agata et le duo Arielle Dombasle & Nicolas Ker.

    142 rue Montmartre M° Bourse/Grands Boulevards

    Macumba

    C’est dans un lieu sacré du jazz à Paris dans les années 50, devenu plus tard boîte de nuit sans âme, que vient d’ouvrir le premier club de l’équipée du Comptoir Général. Baptisé Macumba, l’adresse s’offre une place centrale à Châtelet-Les-Halles, avec, au bout des marches  une salle tombée dans les ténèbres et habillée de sarcophages dignes des plus beaux tombeaux d’Egypte. Sous les traits des divinités : Mickael, Grace Jones, Prince, Elvis, Bowie, James Brown… sur lesquels groove ici la faune habituée du Comptoir et les autres. Particularité du lieu : l’amplitude horaire avec du mercredi au samedi soir, des soirées où apprendre le Moonwalk sur une piste de danse illuminée, tenter une session de déhanché en talons aiguille ou assister à un concert de percussions dès 19h. Après 22 heures, c’est la brésilienne Rosane qui reçoit son monde, l’ambiance musicale étant confiée à un vrai maître de cérémonie, à quelques Dj’s de passage, avec en régulier, Cosmosonic et leurs perles disco, rap, soul ou funk ou au client faisant son choix via l’application Macumba Hits. Bien calibrée pour des battles improvisées, la piste du Macumba s’ouvre sur un salon hallucinant tout en rocher, un fumoir avec piano, et son bar rétro-futuriste aimantant jusque tard dans la nuit. Premier essai transformé pour le Comptoir Général, le prochain, plus compliqué, devant s’occuper de la rénovation complète de l’ancien Petit Journal de Montparnasse, lui aussi bientôt converti aux sons afros

    130, rue de Rivoli, 1er. Du mercredi au samedi de 19h à 5h. Entrée gratuite. www.macumba.club

    Nuits fauves

     

    Ouvert au début de l’été, Nuits Fauves a tellement bien grandi qu’il a avalé son voisin du dessus, le Wanderlust. Le superclub de la Cité de la Mode et du Design – 2 000 personnes de capacité – dispose désormais de trois dancefloors (l’ex-restaurant a été réagencé pour ajouter une salle). De quoi soutenir une offre clubbing diversifiée, entre les têtes d’affiche dans la grande warehouse en bas (Juan Atkins, Jazzy Jeff ou Agoria y sont déjà passés) et les mini-clubs en haut de l’escalier, dévolus à des collectifs et labels moins starifiés.

    32 quai d’Austerlitz M° Gare d’Austerlitz. À venir : The Pharcyde & Andrés le 25 novembre

A lire aussi

Sélection de bars à côté du musée du Quai Branly

Irene

Top des boutiques déco parisiennes

Irene

5 escapades hivernales à faire en Île-de-France

Irene

Enquête : quels sont les quartiers les plus calmes de Paris ?

Irene

8 grands artistes de l’art moderne ayant vécu à Paris

Irene

L’histoire de la ligne 13 du métro parisien

Irene