J’ai gouté le fameux macaron Ladurée au muguet, avec une semaine de retard sur le 1er mai. J’ai adoré, tout comme j’adore déjà les macarons à la rose ou à la violette. Ils me donnent l’impression un peu étrange d’avaler une odeur. Récemment sur France Inter, une « experte en gastronomie florale » (rien que ça) expliquait qu’il était difficile de décrire le goût de telle ou telle fleur, parce que nous ne sommes pas habitués à ce type de saveurs et que nous n’avons pas de référence. Ca m’a rappelé de vieux cours de philo sur le goût et l’indicible, et la question du prof qui m’avait marquée : « décrivez-moi le goût d’un kiwi »…
Selon l’experte donc, des centaines de fleurs sont comestibles et consommables dans la vie de tous les jours, il suffirait juste d’éduquer un peu notre palais. Mouais… la salade de roses en accompagnement de la côte de boeuf, j’ai un peu de mal à y croire. Par contre, le thé au jasmin, les crêpes parfumées à la fleur d’oranger, les bonbons coquelicot, miam !
Pour revenir à nos moutons, ou plutôt à nos macarons, la saveur muguet est une réussite à savourer avec modération, compte tenu de son prix… ou comment avaler 1,50 euros en une bouchée et demi. Mais quand on aime…
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