juil 25, 2012
On le cherche tous (et surtout toutes). Le meilleur coiffeur de Paris, celui qui saura prendre soin de notre crinière sans qu’on y laisse des plumes. L’aurais-je trouvé ? Peut-être bien que oui… (#waouhleteasing)
Commençons par avouer l’inavouable. J’ai un blond foncé naturel limite châtain bien fadasse que je mèche allègrement depuis maintenant plusieurs années. En 10 ans, je suis passée la kamikaze du cheveu qui se colorait dans sa baignoire et coupait sa frange au ciseau à une grosse chochotte qui multiplie les produits de soin hors de prix et les séances chez le coiffeur.
Quand j’étais étudiante, j’adorais aller dans les salons de formation comme celui de Camille Albane (le meilleur de tous, croyez-moi, j’en ai testé un paquet), qui propose des coupes canon et des couleurs impeccables pour une poignée d’euros. Les coiffeurs sont en formation mais très bien encadrés par l’équipe sur place : impossible qu’ils vous ratent. Seulement pour profiter de ce service, il faut pouvoir consacrer une après-midi en semaine pour la coupe et une autre pour la coiffure, car il y a un peu d’attente entre les différentes étapes. Et voyez-vous depuis que je travaille, la valeur d’une RTT est plus précieuse encore que l’économie que je pourrais faire en continuant d’aller en salon de formation. En plus, je rechigne maintenant à couper plus de deux centimètres, et même s’ils respectent vos envies, il faut tout de même être prête à couper un petit peu.
Depuis que je travaille, je suis (ou plutôt j’étais) dans une période d’errance capillaire. J’ai testé les deals chez plusieurs coiffeurs de la capitale, j’ai eu des choses variées mais rarement inoubliables. Aucun coiffeur ne m’a donné envie de revenir sans la réduction (car avec les deals, je pouvais payer la prestation moitié prix), à part peut-être le coiffeur du salon A l’étage qui m’avait fait de très jolies boucles.
Je suis allée à plusieurs reprises chez Franck Provost en bas de chez moi, où on ne peut pas prendre de rendez-vous, et où les coiffeuses sont toujours débordées. Malgré leur gentillesse on a vraiment l’impression d’un grand travail à la chaîne. Et puis surtout, je n’aime pas beaucoup les reflets blond vénitiens obtenus après chaque balayage : moi j’aime le blond clair, cendré, sans reflet.
L’étape racines chez le coiffeur était donc devenue une formalité plus qu’un plaisir (et 80 euros pour un balayage en racines tous les deux trois mois, ça fait cher la formalité).
L’autre jour, je lisais le chouette blog de Noémi, Trendy Mood, qui parlait (entre autres) de sa coiffure réalisée par une certaine Charlie Meyssone, coiffeuse elle-même recommandée par la blogueuse Kenza. Ni une ni deux, victime bienheureuse de l’influence bloguesque, je prenais rendez-vous pour le samedi suivant.
Première bonne nouvelle : le salon de coiffure de Charlie Meyssone n’est pas comme les autres salons, où l’on entre dans un vacarme de sèche-cheveux en folie et de discussions coiffeuse/coiffée des plus intéressantes (et comment va votre petit chien madame Machin ?). Non, chez Charlie Meyssone, on entre dans un charmant boudoir avec quelques notes de pianos en guise de musique d’ambiance (et pas NRJ ou Fun Radio, que c’est bon !). Charlie reçoit ses clientes uniquement sur rendez-vous, et en privé : un moment rien que pour soi, rien que pour vos cheveux à VOUS. Le luxe, quoi.
Le rendez-vous commence par un état des lieux capillaire, puis une vraie écoute de mes envies, avant de passer à l’action. J’ai donc commencé par la traditionnelle pose des mèches, saupoudrée d’une discussion très sympa et sans chichis (je n’ai même pas eu le temps de m’ennuyer pendant le temps de pose). Au moment du rinçage, petit massage crânien des plus agréables ; puis le rinçage et le séchage, et la découverte d’une jolie couleur en racines qui m’a beaucoup plu. En bonus, un dégradé nickel et des cheveux tout doux. Il va me falloir encore un peu de temps pour éradiquer les reflets blonds vénitiens, mais je sais qu’avec Charlie je suis sur la bonne voie ! Et j’ai enfin envie de confier mes cheveux à quelqu’un en qui j’ai confiance (désolée si des hommes me lisent, je sais que cette phrase peut sembler un peu pathétique mais les cheveux pour une fille… c’est la vie).
Côté tarifs, ce n’est pas donné : j’ai payé 125 euros, mais au moins je sais pourquoi je paye : un forfait tout compris (coupe, balayage, soin, coiffure, pas de suppléments cheveux longs), une prestation unique (le fameux salon privé) et pointue, pas d’attente, et un résultat qui me plaît vraiment. Comme je vous disais, chez Franck Provost c’est 80 euros pour les mèches seules… et un service qui n’a rien à voir.
Alors, l’Atelier Privé de Charlie Meyssone est désormais à mes yeux le meilleur coiffeur de Paris, jusqu’à preuve du contraire. Si vous le testez, je serai curieuse d’avoir votre avis ! Les coordonnées sont ci-dessous, Charlie prépare un site web pour la rentrée.
PS : je viens de voir la longueur de ce billet et j’ai un peu honte d’être aussi productive sur un tel sujet. En fait, je suis une vraie fifille.
Le meilleur salon de coiffure utilise forcément un logiciel
Dans la quête de l’excellence, tout salon de coiffure digne de ce nom cherche à optimiser chaque facette de son fonctionnement. Or, dans un monde résolument tourné vers le numérique, l’adoption d’un logiciel professionnel s’avère être une évidence. Non pas par pure tendance, mais parce que cette digitalisation ouvre des horizons inexplorés dans la gestion et la satisfaction client.
Lorsqu’on évoque le métier de coiffeur, les ciseaux, peignes et autres produits capillaires viennent spontanément à l’esprit. Toutefois, dans l’arrière-salle de ces établissements prestigieux, les écrans lumineux des ordinateurs révèlent un univers parallèle, tout aussi captivant. Grâce à un logiciel salon de coiffure sur mesure, ces établissements affinent leur offre, ajustent leurs plannings et façonnent une expérience client personnalisée. Une précision d’orfèvre qui n’aurait jamais vu le jour sans cet allié technologique.
- Face à une clientèle de plus en plus exigeante, l’objectif est double : fluidifier la prise de rendez-vous tout en garantissant un service irréprochable.
- La magie opère dès l’instant où le client navigue sur la plateforme. Il découvre un éventail de prestations clairement détaillées, des créneaux disponibles en temps réel et parfois même des recommandations adaptées à ses préférences passées.
- Ce voyage digital, aussi bref soit-il, forge la première impression du client, un élément fondamental dans l’univers du luxe et du raffinement.
Les avantages ne se cantonnent pas à l’expérience client. Pour le coiffeur, le logiciel se transforme en une boussole, le guidant dans la gestion des stocks, l’évaluation des performances et la fidélisation de sa clientèle. Et lorsque les tendances évoluent, l’outil numérique reste agile, prêt à s’adapter et à innover. Sans oublier l’impact écologique, avec une réduction significative des impressions papier et une centralisation des données.
Voilà pourquoi, lorsqu’on franchit le seuil d’un salon d’exception, il est fort probable qu’un logiciel performant œuvre discrètement en coulisse, propulsant l’établissement vers les sommets de l’art capillaire.