La semaine dernière j’ai enfin testé une adresse qui me fait saliver depuis plusieurs années. Comme je suis rarement dans ce quartier, les pépites gastronomiques de la rue Saint-Dominique me restent encore inconnues (un jour, j’irai dîner chez Thoumieux, en plus il y a un nouveau chef qui a remplacé Piège, je suis curieuse de goûter sa cuisine).
Parmi ces adresses, les Cocottes, le bistrot chic et abordable de Christian Constant. Le principe des Cocottes, vous l’aurez deviné, c’est de servir les plats dans des cocottes en fonte. C’est efficace, ça évoque le bonheur des bons petit plats qui ont bien mijoté.
Le sens de l’accueil
Chez les Cocottes, pas de réservation possible. Du coup, quand nous sommes arrivées sur place un vendredi à 21h30 avec mon amie A., nous n’étions pas les seules à attendre une table. Mais il faisait bon, alors on a pris notre place dans la file. Au bout de quelques minutes, une serveuse est venue proposer à tous ceux qui attendait de boire un coup en attendant, trop sympa ! Un verre de chardonnay à la main (offert par la maison), l’attente s’est transformée en apéritif bien sympathique. Et au final, nous avons eu une place en à peine un quart d’heure, et j’étais déjà dans de bonnes conditions pour apprécier le dîner.
La salle est très grande, l’atmosphère à mi-chemin entre le bistrot classique parisien et le resto branché. On s’y sent bien.
Des potages pour l’entrée
La carte devant les yeux, le plus dur est de choisir. Tout fait envie. En entrée, A. a opté pour la bisque de crustacés à l’ancienne avec sa chantilly combawa (c’est un agrume), et moi pour l’entrée du jour, un velouté de potiron avec une raviole de gibier. Verdict : parfaite première partie pour toutes les deux, c’est fin et savoureux. Je découvre la saveur du gibier, probablement pas ce que je préfère mais intéressant. Les petits morceaux de châtaigne dans le velouté sont de vrais bonbons. L’entrée de mon amie est plus fraîche (la bisque est servie froide), et tout aussi délicieuse.
Par ici les cocottes !
Pour le plat, malheureusement il n’y avait plus de cocotte du jour, qui me faisait bien envie. J’ai donc choisi un classique, les pommes de terre caramélisées farcies au pied de porc. A. a testé un plat végétarien, les jeunes légumes du moment cuisinés en cocotte. Elle a apprécié de retrouver le goût authentique des légumes, je crois que c’est le signe de la très bonne cuisine. Quant à moi j’ai été agréablement surprise par la saveur de mon plat, d’une gourmandise totale, ça fond en bouche et c’est addictif. Seul bémol pour toutes les deux : c’est un tout petit peu trop salé à notre goût. Mais rien de dramatique.
Demi-gaufre, maxi plaisir
Après le plat, nous étions rassasiées, mais je ne POUVAIS PAS partir sans tester un dessert. J’avais repéré les gaufres à la chantilly, mais c’était trop ambitieux… heureusement, à la carte on nous propose une très bonne option, la demi-gaufre (à moitié prix, du coup). C’est ainsi que pour moins de 5 euros je me suis offert un vrai délice, la chantilly à la vanille de Madagascar est une petite tuerie, et le plaisir de laisser couler le chocolat dessus… ça se passe de commentaires.
J’ajoute que les prix étaient très corrects compte tenu de la qualité des plats, un peu moins de 30 euros par personne pour un entrée plat dessert (et c’est encore plus intéressant le midi avec les formules déjeuner). Un bilan très positif pour ces fameuses Cocottes, ce n’est pas très original car le bistrot est réputé depuis déjà plusieurs années. La petite nouveauté, c’est une deuxième adresse a ouvert du côté des Champs-Elysées.
Les Cocottes
135 rue Saint-Dominique, Paris 7