Paris bouillonne, Paris frétille, Paris regorge d’adresses en vogue où l’on accoure pour voir et être vu. Du bar à mezcal au restaurant d’hôtel en passant par une table où se retrouvent les comédiens après le théâtre, on vous a sélectionné nos 5 restaurants branchés préférés du moment.
Le plus caliente : Botanero
© Anis Martin pour Botanero
La nouvelle a de quoi réchauffer les cœurs : l’équipe du Distrito Francès a ouvert un botanero, une cave à manger spécialisée dans le mezcal. C’est bon signe, le très branché studio de design new-yorkais The MP Shift a signé la déco. L’idée ? Des tapas qui tabassent et des cocktails à gogo. Pour se mettre en jambe, on sirote un excellent Doudou Galak – punch au lait, mole, mezcal, coco – aux notes fumées. Pour se rassasier, on partage une flopée d’assiettes mexicaines. Bientôt, notre table est recouverte d’éperlans au kimchi, d’une quesadilla aux champignons dans une tortilla maison au bon goût de maïs et d’un taco de poulet aux petites tomates vertes. Et si la chaleur monte au fil des verres, c’est que la soirée est réussie.
Botanero
25 rue du Pont-aux-Choux, 3e
Ouvert du mardi au samedi, de 18h à 2h
Le plus nature : Yard
© Instagram de Yard
Après une fermeture prolongée qui a attristé tous les gourmets branchés de Paris, Yard revient deux fois plus fort. Le restaurant est toujours là mais il s’offre désormais une cave à manger. Comme par le passé, on vient d’abord ici avec l’envie d’en découdre avec le vin naturel. La sélection de quilles en jette et on se laisse conseiller par le taulier, Clovis Ochin. Côté tambouille, mieux vaut venir nombreux pour commander toute la carte et éviter les frustrations. Car du poulpe grillé et céleri rave à la tartine de tarama aux pickles de girolles en passant par les Saint-Jacques tonka, on se lèche les doigts en continu. Et ce n’est pas la poire pochée au safran, blottie contre une ganache au dulce de lecce, qui va nous faire changer d’avis.
Yard
6 rue du Mont-Louis, 11e
Ouvert du lundi au vendredi, 12h à 15h et de 20h à 22h30
Le plus fusion : Café Panache
© Hôtel Panache
On n’arrête plus les sœurs Levha : déjà à la tête du bistrot Le Servan et du très en vogue Double Dragon, elles viennent d’imaginer la carte de l’Hôtel Panache. Le résultat est on ne peut plus alléchant et les grands classiques des brasseries françaises y sont twistés avec brio. Si vous hésitez, optez pour le tartare de bœuf au piment, cacahuète et pommes pailles ou la régalante poitrine de porc confite sauce adobo – une marinade espagnole à base de de paprika et d’origan. Sans parler du hautement instagrammable club-sandwich au poulet croustillant qui ne risque pas de vous laisser sur votre faim. Cerise sur le gâteau, la déco est l’œuvre de la grande designer Dorothée Meilichzon : tout, tout, tout, ce restaurant a tout pour être branché !
Café Panache
1 rue Geoffroy-Marie, 9e
Ouvert du lundi au samedi de 12h à 14h et de 19h30 à 22h30. Le dimanche uniquement au déjeuner
Le plus mode : Froufrou
© Froufrou
Dans la famille « ambiance feutrée », Froufrou décroche la palme. Lumière tamisée même en pleine journée, rideaux en velours épais et moquette à motifs : on aurait presque envie de chuchoter tout au long du repas. C’est l’effet recherché par le grand couturier Alexis Mabille qui a dessiné tout le décor dans un esprit Années folles. La popote, elle, est signée par le chef Juan Arbalaez, déjà papa de Yaya et Vida. Attendez-vous ici à vous délecter de girolles en persillade tout en zieutant la faune branchée grâce au jeu de miroirs. Pendant qu’on savourait une truite et sa purée maison, notre regard a croisé celui d’une grande star de ciné. Pas étonnant : le restaurant se cache au rez-de-chaussée du Théâtre Edouard VI. Que du beau monde en perspective !
Froufrou
10 Édouard VII Square, 9e
Ouvert tous les jours de 12h à 00h30
Le plus planqué : Cam Import Export
© Instagram de Cam Import Export
Vous êtes sans doute déjà passé dans cette ruelle sans vous douter ce qu’il se tramait derrière cette devanture d’import-export. De son passé, l’adresse n’a gardé que l’enseigne et les tablées sont heureuses dans ce restaurant aux influences asiatiques. Le design rappelle un speakeasy new-yorkais, brut et bardé de plantes dégoulinantes : pas de doute, cette adresse est en vogue. Aux fourneaux, le chef coréen Esu Lee envoie du riz sauvage relevé, un houmous aux œufs de cabillaud décadent et du poulet frit à dépiauter avec des gants en plastique. Et pour se désaltérer, on pioche dans des quilles naturelles. À siroter en parlant très fort pour couvrir le brouhaha ambiant.
Cam Import Export
55 rue au Maire, 3e
Ouvert du mercredi au dimanche, de 19h à minuit